La Metformine : contre le diabète et l’Alzheimer

La Metformine est très utilisé dans le traitement du diabète de type 2. Il diminue la néoglucogenèse hépatique et l’insulino-résistance de l’organisme qui est intolérant aux glucides. Dernièrement, on lui a découvert d’autres vertus tout aussi intéressantes.

Qu’est-ce qui se cache derrière de la Metformine ?

Mise à part sa contribution active dans le traitement du diabète de type 2, les propriétés thérapeutiques de la Metformine s’étendent aussi à la réparation du cerveau. Cette découverte est le fruit de l’étude des chercheurs de l’Université de Toronto dont les résultats ont été publiés dans la revue Cell Stem Cell, l’édition du 6 juillet.

Selon cette équipe, une voie nommée aPKC CBP incite les souches neurales à se différencier des neurones matures. Pour sa part, la Metformine provoque des effets métaboliques sur les cellules hépatiques. En permettant à cet antidiabétique de dynamiser la voie CBP dans le foie, l’activation des cellules souches neurales favoriserait la réparation du cerveau.

Les résultats des études menées

Outre son effet miraculeux sur le diabète, la Metformine a également été testée sur le cerveau de quelques souris et sur des lignées cellulaires humaines afin de vérifier ses effets sur l’Alzheimer. Après une prise régulière de cet antidiabétique, les souris présentent un accroissement du nombre de nouveaux neurones.
Des effets bénéfiques de ce traitement ont d’ores et déjà été constatés sur les malades de l’Alzheimer. En faisant le rapprochement des résultats, on observe une nette amélioration des symptômes de cette maladie grâce à la prise régulière de ce médicament contre le diabète. Ceci s’explique par son influence positive sur le cerveau.
Selon le Dr Miller, responsable de la recherche sur la Metformine, les prochaines étapes concerneront les effets de cet antidiabétique sur les cerveaux des personnes qui sont victimes lésions cérébrales à cause d’une radiothérapie ou d’un traumatisme.

Bien vivre avec son diabète

Le diabète est une maladie dévastatrice dont le traitement est loin d’être simple. La découverte de l’insuline a été une étape cruciale ayant permis de mieux la contrôler. Aujourd’hui, l’objectif est de trouver un moyen efficace pour concilier la situation du diabétique avec ses activités quotidiennes.

Adopter les bonnes habitudes au quotidien

Lorsqu’une personne est confrontée au diabète, des troubles au niveau relationnel peuvent surgir. Le nombre élevé de déprimés parmi les victimes de cette maladie s’explique, entre autres, par les restrictions alimentaires et les traitements contraignants. D’un côté, le diabète de type 1 implique un traitement à perpétuité et une injection régulière d’insuline. D’un autre côté, le diabète de type 2 engendre un sentiment de vieillissement prématuré. Inévitablement, les patients s’isolent.

Afin de mieux vivre cette maladie, le médecin traitant joue un rôle important, notamment dans l’encouragement du patient. Une bonne estime de soi ainsi qu’une attitude positive aident également le diabétique à faire face à sa maladie. Dans tous les cas, le patient a besoin que son entourage le soutienne (famille, amis, médecin…).

Alimentation et sport : le duo de choc pour une hygiène de vie saine

La pratique régulière d’un sport et la surveillance du poids peuvent prévenir le diabète de type 2. Avant et après l’effort, il faut bien manger afin d’éviter une hypoglycémie.

En ce qui concerne l’alimentation, il n’existe pas de régime strict pour les diabétiques de type 1. Par contre, une alimentation équilibrée est exigée et le patient doit vérifier la quantité journalière de glucides qu’il consomme. Pour le diabétique de type 2, un régime spécifique est prescrit par un diététicien. Afin d’éviter le surpoids, la réduction des apports en graisse et en sucres rapides et de l’apport calorique est de mise.

Du côté des traitements, il existe des alternatives naturelles qui s’avèrent efficaces. Notons par exemple la cure à base de jus d’Aloe Vera qui permet de diminuer le taux de sucre dans le sang. Les résultats sont visibles après 2 à 3 mois de cure.

Le saviez-vous ?

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